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Avril 2025 : Je pars seule à New York.

Dernière mise à jour : 29 avr.

On ne voyage pas seul. On part seul. C'est là la différence. On se confronte à son propre compagnie, à savoir si on est bien avec soi-même. metr

Ça fait quelque temps que j'en parle. Je vais partir à New York. Comme si l'idée venait me chercher. Je me rends compte que le voyage fait déjà parti de moi quand je m'écoute en parler comme si c'était déjà programmé.

Je suis très dernière minute. J'ai du mal à m'engager ce qui par conséquent me soustrait à d'autres possibilités. J'aime être libre et penser qu'à tel moment je pourrais être là ou là. Tant que je ne sais pas, tout est encore possible.

Fin Mars, j'ai fini par le réserver ce voyage. Presque sur un coup de tête, finalement ça ressemble beaucoup à ça partir pour moi. Une impulsion qui me guide, une envie qui m'anime, je scrolle et rapidement sur un comparateur je trouve le deal idéal et je réserve un aller retour avec Swiss Airlines.

Par réflexe j'ai scrollé un moment sur Booking.com à la recherche d'un hôtel à Manhattan, parce que je rêve de pouvoir aller courir à Central Park. Rapidement je me rends compte que le prix moyen pour un hôtel (très moyennement noté) est de 300 euros la nuit.

Ma façon de gérer un budget voyage c'est un équilibre entre le confort et ma raison qui me dit avec ce que tu mets dans un hôtel tu peux te payer un deuxième voyage (c'est quand même bien dommage). Alors je suis allée sur Airbnb où on peut tout à fait réserver une chambre chez l'habitant là bas. Ce qui en revanche, est interdit c'est la location de courte durée (louer un appart pour quelques nuits et pas sur le long terme).

Sachant cela, je me suis dit pourquoi pas chercher le confort chez l'habitant. Plutôt que de réserver une auberge de jeunesse, ce qui était une possibilité parce que voyageant seule j'aime créer la possibilité de faire des rencontres et de partager des moments le matin ou le soir avec des voyageurs ou des locaux.

En cherchant sur Airbnb j'ai rapidement réalisé que pour trois fois moins cher je pouvais avoir ma chambre avec salle de bain privée chez l'habitant à quelques arrêts de métro de Manhattan. J'ai donc réservé chez Chanette.

Ça me rassurait aussi de savoir que quelqu'un m'attendait ce soir-là en arrivant.

L'aventure a donc commencé comme ça. J'ai poussé la porte d'un bâtiment d'époque à Brooklyn le 7 avril vers 21:00 heure locale. Il faisait déjà nuit. Je ne me sentais pas du tout rassurée lorsque le Uber s'est engagé dans le quartier, dans la rue.

Tout est si étrangé. Différent. Ça m'a mis à l'épreuve. Ça m'a rappelé mon arrivée en Asie, la première fois en 2016. Mon premier voyage solo. A peine atterri à Phuket j'étais à mi -chemin entre la panique et l'épuisement. Un état proche de la sidération. La fatigue aidant, à mon arrivée à New York je me suis dit "Audrey calme toi, prends une douche, dors et demain il fera jour".

Je regardais pas la fenêtre de la voiture, et je me rappelais "et dire que dans quelque jours tout ça te sera familier". J'aime autant que j'appréhende cette sensation d'être dans l'inconnu, sans repères. Perdue. Et savoir au fond de moi, et par expérience, que l'inconnu ne le reste jamais longtemps. C'est un sentiment éphémère. Beau, que j'essaie d'apprécier quand il est encore là.

Quand j'ai poussé la porte de ce bâtiment, un afro américain était assis derrière sur un tabouret en train d'écouter de la musique et scroller sur son téléphone. Il a à peine levé la tête quand il a entendu ma valise trop lourde racler les escaliers. Mon premier réflexe a été de me demander si j'étais en sécurité. Ensuite je me suis engagée dans un long couloir, étroit et plutôt sombre. Je n'étais vraiment pas rassurée. Chanette m'attendait dans l'entrebâillement de la porte. J'ai redoublé d'effort pour avoir l'air normale et conviviale, et rapidement je lui ai offert le présent que j'avais apporté à son attention. Rien n'était comme je l'avais imaginé. La réalité ne s'emboite jamais vraiment dans nos projections. Parfois c'est décevant, parfois c'est au-delà de nos attentes. Et quelques fois ça prend simplement un peu de tehttp://commence.je/mps.

Mon hôte est une artiste. Je découvre un sous sol avec des bibelots. J'ose à peine visiter.

Je lui demande où je peux prendre un café dehors le matin parce que j'aime bien le prendre en extérieur. J'imagine un spot cosy, instagramable. Elle me dit "là juste derrière il y a une bakery super sympa". Je ne retiens pas le nom.

Je prends une douche chaude, et je m'enferme dans ma chambre où je scrolle quand même quelques minutes sur Booking. Puis je finis par m'endormir avec le doudou de mon fils.

Il est 4:00 du matin quand j'ouvre les yeux. Jetlaguée.

J'essaie tant bien que mal de tirer jusqu'à 6:00. L'excitation de me dire "tu es à NewYork Audrey" et le malaise, l'inquiétude, un sentiment d'insécurité mettent à mal mon sommeil cette nuit-là.

Jour 1 commence. Je finis par me lever en même temps que Chanette et par me préparer un café. La discussion s'engage facilement. L'appartement est exigu, on partage le canapé et on pose nos cafés sur un tabouret en guise de table. Elle a la sensibilité des âmes qui me touchent. Elle est habitée et animée par son art, le light painting. J'aime écouter les gens parler de leur passion, les observer emprunts de la magie qui s'opère quand on est à sa place et qu'on a cette chance d'exprimer et affirmer son talent au monde. Chanette est une personne sensible, et elle m'écoute avec attention. Elle est présente à nos conversations. Elle me conseille aussi et me partage de précieux conseils.

Évidemment le premier jour, j'ai voulu m'immerger en plein cœur de New York. J'ai pris le métro à Myrtle. Chanette m'a accompagnée jusqu'à ma station.

Direction Times Square. Les New Yorkais n'ont pas cessé de m'aider, quand à répétition je les sollicitais pour me retrouver dans le métro qui est un vrai casse tête.

J'ai atterri en plein Manhattan. J'en ai pris plein la vue. WAW. C'était HUGE. Je ne savais plus où donner de la tête. Je me sentais chanceuse. Il faisait super beau et froid. Il y avait du vent ce jour-là.






Par chance, une copine qui vit à New York et qui avait connaissance de ma venue parce qu'on en avait profité pour programmer un dîner, m'avait envoyé un sms le matin même pour me dire de bien me couvrir.

J'ai zigzagué sur Times Square. Plusieurs photographes m'ont pris en photo à mon dépourvu pour me les vendre ce que j'ai refusé par principe et habitude jusqu'à ce que je finisse par céder et offrir $30 à un Péruvien à l'allure sympathique qui avait pris de joli clichés et m'offrait de poser pour quelques nouveaux. J'ai pu immortaliser le moment et comprendre qu'il est judicieux de retirer du liquide à la banque plutôt que d'attendre de devoir le faire dans l'ATM d'un magasin de souvenirs où les frais sont de presque 10%.


Paiement à l'international note : A ce propos j'avais activé l'offre internationale auprès de ma banque juste avant mon départ ce qui me permet de ne pas payer de frais de change sur les transactions aux US. Et pour en avoir fait les frais (c'est le cas de le dire) lors d'un précédent voyage aux US, je recommande complètement cette option qui coûte 10€ pour un mois et qui est sans engagement. Ce que je fais c'est que je résilie l'option quand je rentre de voyage.


Mon premier jour à New York j'ai donc fait Times Square. J'ai ensuite marché en direction de la V Avenue en passant par Rockefeller. A deux pas de là, je suis tombée sur la Cathédrale Saint-Patrick. Je suis allée assister à la fin de la messe, quelle chance.

Après cela, j'ai marché en direction de l'Hôtel Plaza où a été tourné Maman j'ai râté l'avion et qui était un lieu incontournable pour moi qui ait usé la cassette à regarder ce film en boucle. Sur ma route à proximité presque immédiate du Plaza je suis tombée sur la Trump Tower et le fameux magasin Vuitton juste voisin. C'est autant démesuré qu'à voir. Ce genre de construction fait partie intégrante du paysage New Yorkais et de la démesure à l'américaine et j'ai adoré être spectatrice de ce spectacle là aussi.

J'ai marché aux abords de Central Park et je me suis posée sur un banc, pour boire un Matcha de chez Starbucks et lire un peu avant de repartir.

J'ai aimé l'insigne sur chaque banc en hommage à de grandes personnalités.




Ensuite je me suis dirigée chez Brooklyn où j'avais envie de visiter Williamsburg sur les conseils de mon hôte le matin même. J'ai parcouru Bent Street, etc etc et j'ai marché sur la promenade au bord de l'eau avec une vue imprenable sur Manhattan.

J'ai adoré faire du shopping à Williamsburg.



J'ai fini épuisée aux alentours de 17:00 ayant marché 30 000 pas ce jour-là. Je suis donc allée chez Ten Ichi Mart pour m'acheter du Japonais et manger à la maison. Quand j'ouvre la porte je retrouve immédiatement Chanette qui venait de s'installer sur la petite table bistrot de l'espace commun pour dîner, à l'américaine, il est environ 18:00.

Petit à petit les liens se tissent, les conversations de surface font place à des partages plus profonds. On se raconte d'où on vient. Ce qui nous amène là, chacune. Nos blessures. Nos enfances. Nos espoirs. Nos échanges sont ponctués de "faut absolument que tu vois ça" et de nombreux "moi aussi" spontanés et d'autres qu'on tait tant c'est évident.

Je n'ai jamais cru au hasard des rencontres. Et je sais que ce voyage devait m'amener là. Et à ce moment là précis, je sais que je me trouve précisément là où je devrais me trouver sur la terre et dans ce monde. Et je crois qu'on avance entre autres pour cela dans la vie, parfois animés par une passion, un projet, quelque chose qui nous dépasse. Parfois à l'aveugle. Pour finir parfois par se recentrer, se poser quelques instants. Respirer. Et se dire je suis là où je dois être à cet instant précis. Je devais me trouver là. Partager cette énergie. Rencontrer cet écho. Ça résonne fort.


Jour 2. Je me lève et me prépare de l'eau chaude dans la bouilloire à l'ancienne que je pose sur le feu quelques minutes. Je verse de l'eau sur le café soluble qui faisait partie de mon "kit de bienvenue". Finalement je passerai mes réveils aux côtés de mon hôte, avec ma tasse rose et terre entre les mains, à nous écouter échanger le monde.

L'air de rien elle me dit des choses qui ont un sens qui vient me percuter. Comme quand en mangeant ses fruits comme chaque matin je lui fais remarquer, que j'ai observé que chaque matin elle mange des fruits ce à quoi elle me réponds l'air de rien, avec une humilité déconcertante "je mange ce qui me nourrit". Ça m'a fait beaucoup réfléchir, ça peut paraître bête ou anodin mais ça a soulevé de nombreuses réflexions. Au sens littéral et figuré.

Une autre fois elle me partage les questions qu'elle aime se poser en fin de journée comme "combien as-tu aimé aujourd'hui ?" ou encore "sur quoi as-tu réussi à lâcher prise?".

On se raconte nos amours. Nos défaites. Le présent. On rit. On se conseille sans jugement.

On a pas le même âge et plus les années passent plus je me rend compte qu'en amour on a toujours quinze ans.

Il fait super beau. Il n'y a plus de vent. Ce matin là j'ai Brooklyn Bridge dans la tête, après on verra. Elle me conseille d'aller à DUMBO en bas de l'autre côté du bridge. Je retiens ça.

Alors je prends le métro, non sans aide à plusieurs reprises et je me retrouve à la station Chambers. Je sors de là comme dans un film. Face à moi les grattes ciels tiennent leurs promesses. Le printemps est bien là. Les amandiers encadrent le paysage. Je gravis les escaliers du métro comme une gamine qui arrive à Disney.

Sur ma gauche : Brooklyn Bridge. Je m'y engage avec enthousiasme. J'ai le coeur léger, je me sens libre. Je lève le visage vers le ciel, le soleil m'embrasse. La température est idéale.

Je parcours le bridge. Heureuse et reconnaissante. Je me dis que j'y amènerai mon fils quand il aura la maturité de rêver de faire ce voyage alors je lui offrirai. J'entends parler français tout autour de moi. Beaucoup de familles.

L'ambiance est gaie. La Gen Z pose sur les spots les plus tendances sur les réseaux. Je m'arrête de temps en temps pour profiter de la vue et rêvasser.





J'arrive facilement à Dumbo. Je demande à chatgpt quel est le meilleur spot pour un matcha et un petit dej healthy et il me propose Butler Bakeshop. Je commande ma boisson favorite au lait d'amande, et un bowl de fruits.

Pour vous donner un ordre d'idée pour un petit déjeuner comme ça à NY, avant le tips ça coûte toujours environ $20. Ce à quoi on ajoute minimum 18% de tips.vant le tips ça coûte toujours environ $20. Ce à quoi on ajoute minimum 18% de tips.





TIPS Note : On m'a expliqué que 15% c'était mal vu, 18% le minimum et que 20% c'était bien. Après validation du paiement, la machine vous propose plusieurs choix allant de 15 à 25%.

Après Dumbo j'ai fait le chemin en sens inverse. J'ai parcouru Brooklyn Bridge, et j'ai eu l'agréable surprise de découvrir sur ma gauche la statue de la liberté que je n'avais pas spotté à l'aller.

J'aime l'idée de me perdre et de ne pas réellement savoir où je suis. Pas une fois je n'ai regardé une carte de Manhattan pour me situer. Je ne saurai pas vous situer le bridge sur un plan. Je voulais le découvrir mais finalement comme je ne prévois rien et que je me laisse porter, j'ignore quasiment complètement ce qu'il y a aux alentours.

De retour devant la station Chambers, j'ai entré "Memorial World Trade Center" sur Google Maps. Je ne me dirige qu'avec ça en marchant.

TIPS Note à ce propos : avant votre voyage pensez à vérifier vos options 5G à l'international, à upgrader votre forfait ou bien à prévoir d'acheter une carte sur place parce que le dépassement de forfait coûte cher (pour en avoir aussi fait l'expérience !)

Le Mémorial est à une "walking distance", je le savais parce que Chanette me l'avait dit. J'avais gardé dans un coin de ma tête d'y aller après le bridge. C'est ma façon à moi d'être organisée.

Je m'y suis rendu avec un peu d'appréhension au regard de ma sensibilité. Evidemment (ça me semble évident pour moi) je ne prends jamais de photo dans les lieux de recueillement.

J'ai fait face à un immense vide. Je suis restée quelques minutes, j'ai parcouru des yeux les noms essentiellement masculins, gravés là dans le marbre et je suis partie.

Direction Wall Street à deux pas.

Chanette m'avait parlé de Printemps qui venait d'y ouvrir, et qui elle avait entendu dire était incroyable. J'ai donc poussé les portes du mall et il va sans dire que l'expérience est exceptionnelle. Si vous aimez le luxe, le Printemps Wall Street tient toutes ses promesses. L'intérieur est d'un raffinement et la mise en scène des articles est impressionnante. Il y a le Red Room Bar. Chic. Elegant. Idéal pour un tea time. Je ne m'y suis pas arrêtée parce qu'il faisait beau et que j'avais envie de profiter de la météo pour être en extérieur. Celle-ci annonçant mauvais temps pour les jours qui suivaient je réservais les activités en intérieur pour les jours de pluie (visite des musées, shopping).





De Wall Street j'ai donc marché jusqu'au quartier chinois. On arrive dans une sorte de petite ville, on dirait presque un décor de cinéma. Les prix sont carrément plus abordables tout à coup. J'en ai profité pour acheter des souvenirs dans une boutique du quartier qui y était dédiée. La même chose que partout dans Manhattan, mêmes articles, mais un bon tiers moins cher.





De là j'ai marché jusqu'à West Village. Je savais que j'y trouverai la maison de Friends et je suis presque tombée dessus par hasard. C'est la première rue dans laquelle je me suis engagée dans le West. Là encore, tout à coup vous arrivez dans un tout autre monde. Un petit quartier cossu et calme. Arboré de tulipes dans les allées, les amandiers en fleurs le long des allées. De coquettes maisons en brique. Le cliché du quartier à l'américaine, ce que nous venons un peu chercher aussi à voir pour ne pas dire complètement. Les rues étaient désertes à l'heure où j'y suis allée, il était environ 15:00. J'ai reconnu la fameuse maison de la non moins fameuse série, parce quelques touristes amassés de l'autre côté du trottoir pour faire des photos sûrement de l'immeuble avec une certaine perspective. Ils n'étaient pas nombreux, moins d'une dizaine de personnes, j'aurais dit une famille.




Il était presque l'heure du goûter et j'avais bien envie de goûter un donut alors là encore j'ai demandé à mon acolyte chatgpt qui m'a dirigé vers The Doughnut Project. Au début, j'ai cru que la boutique était fermée. Il n'y avait personne. La fameuse enseigne a cédé sa place à Cops. C'était tout petit. Un style à la fois très urbain et industriel, tendance et coloré, désert. Je me suis avancée et une jeune femme a show up derrière le comptoir. Elle m'a expliqué qu'ils ne vendaient les donuts que par 6 (miniatures) et que pour une portion de 6 je ne pouvais choisir qu'un seul goût parmi les 3 possibles. Même le choix était minimaliste, pas le prix cependant.

J'ai pris cannelle. Et je n'ai pas regretté mon choix. Les douceurs sont préparées minute. Elles arrivent chaudes dans un sachet. J'ai pris une canette d'eau de coco pour accompagner le plaisir. Ils ne font pas de boisson chaude.

J'ai dégusté les donuts, en plus grande quantité qu'annoncé. Elle en avait mis un ou deux de plus ce qui est toujours bienvenu.



Ensuite j'ai marché jusqu'à SOHO où j'ai fait du shopping chez Guess. J'adore dévaliser cette boutique aux US (au Canada aussi). J'ai acheté une combi en jeans noire juste terrible. J'ai aussi repéré des sneakers. J'avais un dîner de prévu avec une copine dans West Village donc je ne m'éloignais pas trop. La fatigue commençait à se faire ressentir. Ce jour là j'ai beaucoup marché (30K pas).

TIPS pause pipi. Quand j'étais chez Guess, j'ai demandé où je pouvais trouver des toilettes à proximité. Ils m'ont indiqué la boutique voisine "at Niki" = chez Nike. Et en effet, à l'étage 2 et 4 il y a des toilettes, propres pour les clients de la boutique. J'ai trouvé ça vraiment pratique.





Après mon shopping sur Broadway, je suis donc retournée sur West Village où j'ai dîné mexicain chez Tacombi. Tout était vraiment bon. On a pris un guacamole à partager en guise d'apéritivo, avec deux softs. Puis j'ai commandé deux quesadillas, une à la viande l'autre au fromage. L'ambiance est détente, les serveurs sont très présents comme partout aux US.

A ce propos j'ai appris grâce à mon amie, qu'il n'est pas bien vu de faire signe au serveur, cela signifie qu'il ne fait pas son job si on doit l'appeler. Il faut plutôt faire un petit "eye contact".

Aline m'a raccompagnée jusqu'à mon appartement. Elle y tenait et voulait s'assurer que le quartier était safe pour moi, elle a même inspecté mon bâtiment. Elle connaissait tellement de détails, me disant "là tu vois c'est un centre social parce que le bâtiment est fait de ce type de briques plus petites et c'est typiques". J'ai bien été avisée dès mon arrivée de ne pas être surprise ou effrayée en croisant des toxico pliées en deux, des "zombies". Il y en avait pas mal il faut dire, au début c'est gênant peut être même insécurisant puis on se rend compte que ces personnes là sont dans un bulle.

Il y a autre chose qui m'a interpellé lors de ma présence à New York. Plusieurs fois j'ai entendu le mot gentrification et dichotomie. Ca fait partie du lexique visiblement commun. La gentrification est ultra visible aux arrêts de métro, une certaine population sort ou entre tout à coup. Et au regard des expressions d'usage, il semblerait que ce soit communément admis. Pour une française qui a évolué dans un environnement où on cherche à mixer les cultures et les couches sociales, ça a été frappant.


Je cherche pas à comparer mais je vois avec mes propres yeux, qui sont ceux d'une européenne, française imprégnée de sa culture et de ses habitudes. Que j'aime bien confronter à l'ailleurs souvent.

Il y a eu des moments de grâce pendant ce voyage. Je vivais dans le métro avec mon casque vissé sur les oreilles pour profiter de ma musique pendant les trajets. Ça m'emporte encore plus loin. Je me suis retrouvée dans une rame de métro, à dodeliner de la tête sur le rythme de mon son, et en relevant les yeux je me suis aperçue que deux jeunes hommes en face étaient dans la même vibe, dans leur bulle et se mouvaient au rythme de ce qu'ils écoutaient. J'ai aimé cette liberté.

J'ai aussi aimé passer une bonne partie de mon temps dans le métro à observer le style des passants. J'ai volé quelques clichés de ceux que j'ai le plus aimé par leur audace et leur distinction.




Jour 3: J'ai passé ma matinée avec Chanette qui m'a fait visiter et découvrir le street art dans Bushwick. Le quartier est si riche en art de rue. Plein de couleur. Il y a ces visages grands comme les murs qui vous regardent. Il y a une liberté d'expression et une atmosphère particulière qui règne au sein de Brooklyn et plus largement Newyork. J'ai adoré me balader aux côtés de ma guide improvisée et l'écouter parler d'un environnement auquel elle appartient plus qu'elle ne le croit. J'ai été surprise de constater à quel point les gens se connaissent au travers de ces allées immenses, où quand on vous dit c'est juste à côté c'est pour nous européens plutôt "loin". J'aime parler en blocs, c'est plus facile pour se repérer que des noms de rue. "C'est à trois blocs d'ici". C'est clair.

On a pris un petit dej chez Bushwick Bakery ("juste derrière”). A une petite dizaine de minutes à pied. J'ai apprécié le coeur sur le Matcha, le petit détail. Les américains ont un sens du service et de la convivialité qui est incroyable. J'ai aimé l'atmosphère qui se veut "Française" de ce petit café, à la façade bleu roi. Les cinnamons étaient généreux, et je conseillerais plutôt de les déguster tièdes. J'ai pris froid et j'ai regretté.




Les prévisions météo étant de moins en moins favorables pour les jours à venir j'ai décidé d'aller faire Top of the Rock avant de le regretter complètement.

J'y étais passé le premier jour, mais j'avais préféré réserver ça pour plus tard, pour ne pas faire tout d'un coup. C'est Louis, mon voisin dans l'avion à l'aller qui m'avait conseillé d'y aller. Quand je lui avais demandé ce qu'il avait préféré lors de son précédent voyage à NY il m'en avait parlé d'une façon qui m'avait fait penser : faut que tu y ailles.

J'ai pris un ticket pour une visite à 14:10. J'avais une bonne demi-heure devant moi alors je suis allée me promener sur la V Avenue.

Le prix pour monter à Top of the Rock est d'environ $30, j'ai pris mon ticket sur place et ça a été très rapide. J'ai déjeuné en haut simplement parce que j'avais faim. J'ai pris un pain toasté à l'american cheese (bon) et une bouteille d'eau. Sûrement la plus chère de ma vie.

Ça n'a pas été la meilleure des idées de me présenter à Top of the Rock sans avoir mangé ni m'être hydratée depuis un moment. Le temps était nuageux je me suis posée à l'intérieur. Si le temps s'y prête, ça peut valoir le coup de prendre un truc à boire et/ ou à manger parce que la terrasse s'y prête avec de super large sofa avec cela va sans dire, une vue imprenable.



Quand je suis sortie j'avais vraiment froid. Je me suis ruée sur le premier stand de rue pour négocier une paire de mitaines et des cache oreilles pour un total de $10 (annoncé le double au départ). Armée contre le froid, je me suis dirigée vers Macy's.

Ok si le shopping ne t'intéresse pas saute ce paragraphe VITE !

Pour celles et ceux à qui ça parle : Dieu bénisse Macy's. Oh God ! Incroyable. Je ne sais pas si j'ai eu de la chance, mais à l'étage chaussures, tout était à -30% et -40% pour deux paires achetées, je ne vous fait pas un dessin sur l'option pour laquelle j'ai optée.

J'ai trouvé des pépites de chaussures et les sneakers Guess (dont le magasin n'avait pas ma taille la veille). De là je me suis dirigée vers le rayon enfant, où s'enchainent à la file les rayons Ralph Lauren, Tommy Hlfiguer et Calvin Klein a des prix de base meilleur marché que chez nous en France. Un bon tiers des articles se voyait remisé de 30 à 50%.

J'ai dévalisé l'étage, et ça vaut vraiment la peine.


Je suis rentrée et ce soir là je me suis couchée assez "tôt". Chanette m'avait invitée à passer la soirée après 22:00 dans un club de Bushwick avec des amis à elle mais j'avais juste envie de dormir. J'ai pensé à plusieurs reprises que j'allais le regretter. Une partie de moi me pousse à "consommer" le voyage. Prendre tout ce qu'il y a à prendre en terme d'expérience. C'est quand même ultra cool une soirée à aller danser à Bushwick. Ses amis, des artistes eux aussi étaient hyper friendly avec moi, parmi lesquels j'en ai entendu un chanter à la maison, incroyable (chez nous ce serait "The Voice"). Mais j'ai préférer m'écouter et me reposer. Ne pas pousser. Ne pas tout faire, tout vivre mais respecter mon rythme.


Jour 4 : Jour de pluie. Froid.

J'avais réservé les visites de musée pour ces jours là où le temps ne serait pas au rendez-vous. Autour de notre routine café, Chanette me disait que si je voulais voir l'art Américain, ce que je ne pourrais voir qu'ici exposé, il fallait absolument que j'aille à Whitney.

Alors j'ai gardé ça dans un coin de ma tête, en me dirigeant vers Chelsea. Ce jour là j'ai emporté mon ordi avec moi pour pouvoir me poser et écrire. J'ai choisi le Telegraph Café.

Je me suis posé face à la fenêtre, la pluie incessante, les taxi jaune, les parapluies défilaient.

Et moi je n'avais pas pris de parapluie, comme d'habitude. Un subtil mélange de flemme et d'espoir.

Ensuite j'ai fait ChelseaMarket que j'ai juste adoré. Il y a une librairie "Posman Books" où on a littéralement envie de tout acheter. On y trouve plein de petits trésors à ramener. Des autocollants, marque page, des livrets pour s'envoyer des lettres à soi même à une date précise (j'ai adoré l'idée), des affiches, des bouquins, étiquettes bagage... C'est le temple des petits trucs joyeux et superflus.

J'ai aimé l'atmosphère de ChelseaMarket quand dehors il pleuvait. C'était convivial. On peut trouver presque tout type de cuisine et juste en face de là Starbucks Reserve. Une véritable expérience. J'y ai gouté un shot de 100% café, ça sent l'alcool ça a le goût de l'alcool (à la façon Grand Marnier) mais ce n'est pas de l'alcool.

Si vous passez par là, faites un hug à Day de ma part. C'est un artiste incroyable que j'ai eu la chance de rencontrer et qui a une vibe à laquelle vous ne pourrez pas être insensible. Pour le follow c'est ici.


Après cette visite inattendue (d'un Starbucks?!) je suis retournée sous le ciel menaçant de NewYork, prendre un métro pour rentrer à la maison me préparer pour une soirée inattendue. Je voulais faire Whitney mais je le ferai demain.

Quelques semaines avant mon départ j'ai rencontré Chris en soirée sur Monaco. Il a pris mes coordonnées pour me partager ses meilleures adresses et reco pour mon voyage (you know). Ce qu'il a fait (really) et je ne manquerais pas de dédier un post à ses incontournables.

Ce soir là il a demandé au patron du Lume qui est un ami à lui de me reserver une place au bar. Le restaurant est situé dans le West Village. C'est une véritable pépite.



A mon arrivée, une serveuse m'a débarrassée de mes affaires et installée au bar. J'ai été reçue comme si j'étais attendue. Les cocktails sont divins. Chris m'avait payé un cocktail (lucky me, really). Qui fait ça ?

Au bout de même pas 5 minutes installée, un homme d'à peu près mon âge s'est installé à côté de moi et a engagé la conversation jusqu'à la fin de la soirée où il m'a invité pour un "last cap" dans un autre bar du West le Fairfax.

Il y a plusieurs choses que j'apprécie particulièrement. Où qu'on aille avec chaque verre d'alcool, avant même qu'on vous serve, on vous sert un verre d'eau et on laisse le pichet. Ensuite j'ai pu passer la soirée à discuter de tout et de rien avec un homme de mon âge, sans forme d'ambiguïté spécifique. C'est ça voyager seule aussi. Il a eu la bienveillance de m'accompagner jusqu'à mon Uber. Un hug à l'Américaine, and see you soon.

J'aurais du mal à me présenter au bar d'un établissement similaire chez moi en France, à Nice ou Monaco, seule. Peut-être que c'est parce que je suis chez moi, que le regard des autres m'importe ou m'importune. Je me dis "pour quoi, pour qui vais-je passer". Tandis qu'à l'étranger ça me semble si naturel. Et de façon réciproque, ma solitude est abordée comme quelque chose de "casual" de "normal".

Je suis donc rentrée en Uber retrouver Chanette à qui j'avais raconté que je ne buvais quasiment pas ou très peu. Trois cocktails plus tard, je riais comme une tordue dans la cuisine, elle qui me racontait ses histoires, et moi qui riait encore.


Jour 5: fin du jetlag. Grasse mat jusqu'à 10:00.

J'ai passé une matinée chillax. J'ai mis mon linge à tourner à la laverie au sous-sol du bâtiment et je suis partie dans un café que j'avais repéré lors de mon tour dans Bushwick : chez Nook. Là je me suis posée pour écrire un moment. Le temps que mon linge tourne.

Je commençais à vraiment me sentir à l'aise dans le quartier, un peu chez moi. Je n'avais plus besoin de rester le nez collé à Google Maps. J'aime bien cette sensation, quand la bascule se fait. Qu'un environnement tout à fait étranger devient familier.





Mon fils me manque.


Dans l'après-midi, je suis enfin allée à Whitney Museum réaliser un rêve : rencontrer l'art de mon artiste peintre préféré Edward Hopper.

Malheureusement je suis arrivée à 17:00 et le musée fermait ses portes à 18:00. Attention à ça.

J'ai quand même pu visiter tous les étages, le musée est à taille humaine. Surtout j'ai pu savourer l'instant de me poser sur un banc face à quelques œuvres de Hopper.

Si vous ne connaissez pas, j'ai été saisie par l'agilité et la réalité avec laquelle il a peint la solitude de la femme et l'attente inhérente à une forme de réalité chez elle.

L'oeil qu'il a pour les scènes américaines désertes me fascine autant.




Ce jour-là, il pleuvait beaucoup et j'avais vraiment froid. Le vent soufflait dans mon jogging, je n'avais qu'une envie c'était de rentrer.

Il y a les étoiles sur notre chemin et JaBowen en a été une ce jour-là. Tu rentres dans le métro et tu tombes sur ce genre d'artiste, tu te dis que tout est possible. Il pleut on s'en fout, la vie est belle. Regarde le danser, y'a quoi de plus important à cette seconde précise. Ça m'hypnotise presque, ça m'emporte, ça me permet de croire en l'expression d'un truc qui nous dépasse tous. C'est putain de beau. Et voilà tu es là et tu es précisément là où tu devais te trouver à cet instant précis.

Chanette attendait une amie de longue date, qui venait du sud. Cela fait 6 ans qu'elles ne s'étaient pas vues. Elle venait avec sa fille passer quelques jours à la maison.

Quand je suis rentrée, toutes trois étaient là. On a immédiatement eu des choses à se dire. C'était naturel et spontané. J'aimais leur énergie.

J'ai eu le sentiment de passer quelques jours chez des amis. Vraiment.

Il y a des gens avec qui on a rien à se dire. Et il y a ceux avec qui on a tout à se dire.


Jour 6: après la pluie le beau temps.

Je laisse la doudoune au placard, les températures ont augmenté. Je mets un pull sous une veste en jeans et je m'engage dans cette journée avec la gaieté d'une enfant qui va dans un magasin de jouets.





En cherchant en ligne j'ai vu que d'autres œuvres de Hopper étaient exposées au Metropolitan Museum of Art. Quelle chance. Je vais pouvoir en voir d'autres.

J'ai décidé de faire le MET aujourd'hui et Central Park. J'avais envie, j'imaginais faire du vélo dans Central Park mais je ne l'ai pas fait.

Le MET est incroyable, le bâtiment est spectaculaire.

Juste devant le musée se trouve des camions fast food comme un peu partout dans la ville parmi lesquels le fameux "Nathan". Mon expérience a été un désastre. J'ai demandé un sandwich Américain (c'est tout) que j'ai passé $18 + les taxes environ $22. Quand j'ai eu la préparation dans les mains, ça ne ressemblait en rien à la publicité placardée au-dessus de moi, et le goût était, pour moi, affreux. J'ai demandé un remboursement, ce que le vendeur a fait non sans râler. La dame qui faisait la queue devant moi avait elle aussi rendu son hot-dog, j'aurais dû m'arrêter à ça.

On s'y retrouve assez facilement parce que le musée est découpé par périodes et les agents de sécurité sont très disponibles pour guider. Je dois avouer que ça faisait beaucoup pour moi. Énormément de choses à voir, ça me donnait un peu le tournis. Je ne savais plus trop où donner de la tête. Je me suis arrêtée sur ce qui m'attirait et j'ai lâché prise, en me disant que là encore, je ne pouvais pas tout voir. J'ai trouvé une œuvre de Hopper. Et j'étais la plus heureuse. Je suis retournée la voir après avoir fait un tour. The Lighthouse at Two Lights, 1929.

J'y ai aussi trouvé Tables for Ladies, 1930.

J'y ai vu du Picasso, tout en couleur. J'ai découvert Winslow Homer et Winold Reiss. J'y ai trouvé ce que je venais chercher, là encore du voyage. Une ouverture différente sur le monde, un prisme étranger, du spectacle, de l'intemporel.

J'ai traversé Central Park pour aller prendre le métro en direction de West Village où j'ai vu qu'il s'y tenait un des meilleurs spots où manger un smashed burger : Hamburger America Soho déniché au travers de la lecture de cet article.

J'ai aimé mais sans plus. J'ai largement préféré Skinny Louie à Miami par exemple.



Je suis rentrée après savourer la lumière de fin de journée sur West Village et Soho. L'effervescence du quartier à l'heure de pointe. Quand les locaux jouent au tennis en pleine ville, s'affairent dans les boutiques, se posent en terrasse.



Jour 7:

Ce jour-là, je le savais depuis le départ que j'irai à Coney Island. Le temps disait beau.

Facilement, grâce à la ligne D, je me suis retrouvée en bord de plage, les pieds dans le sable.

Good to know : à mon arrivée j'ai pris un pass métro de 7 jours à $20 ce qui m'a permis de me déplacer facilement partout dans New York.


Le matin Coney était déserte. Les attractions fermées. Je me suis posée sur la plage et j'ai observé l'horizon. Puis j'ai marché jusqu'à chez Salt & Sizzle où j'ai sympathisé avec un employé qui m'a fait tester plein d'échantillons d'iced cocktails locaux, en commandant des frites et une boisson. Les frites avec le cheddar dessus étaient très bonnes et généreuses, le prix l'était tout autant. J'ai bien aimé leur terrasse à l'arrière, le côté ouest de la terrasse est bien exposé au soleil et les chaises sont confortables. Le soleil est rapidement arrivé, et j'ai marché jusqu'au bout de la promenade en direction de l'ouest. Je me sentais libre et légère. Au début je m'étais posée sur un banc face à la plage mais celle ci m'attirait bien trop. Alors je me suis avancée sur le bord de mer, et je me suis mise à danser spontanément. J'étais seule au monde. De temps en temps, quelqu'un passait au loin, mais ici danser sur la plage ça ne surprend personne. A part quelques (plus) jeunes qui sont venu me demander quel son j'écoutais dans mon casque j'ai pu rester dans ma bulle à ciel ouvert.


J'ai ramassé des coquillages pour mon fils et j'ai essayé de lui dégoter une peluche Pikachu à la fête foraine mais j'ai perdu au jeu et personne n'a voulu m'en vendre une.

J'ai pris un milk shake à la pistache chez Coney's Cones (cher mais bon), j'ai bien aimé avoir autant de choix parmi les glaces pour faire mon milk shake.



Sur le chemin du retour je me suis arrêtée sur la High Line pour prolonger le plaisir de la fin de journée et apprécier la lumière si particulière.


Je suis rentrée pour 19:00 parce que les filles m'attendaient pour aller dîner toutes ensemble le dernier soir à Bushwick. On a été manger Thai chez Klom Klorn. C'était fabuleux. Le restaurant est vraiment décoré avec goût, c'est raffiné et simple à la fois. Tout ce que j'aime. Les raviolis aux bœuf étaient délicieux. On a partagé les plats et mangé dans les mêmes assiettes. Ça faisait trois jours qu'on se connaissait, et ce soir-là revêtait l'allure des amitiés qui restent.




Jour 8 :

J'ai pris un dernier petit déj avec ma Chanette, emprunt de nostalgie et de gratitude. Je suis partie me promener une dernière fois à Williamsburg, où j'ai pris un Lavender Matcha chez Black Brick Coffee (et un chausson aux pommes INCROYABLE). Je recommande absolument. J'ai adoré cet endroit.




Pas loin de là sur Bedford Avenue vous avez la boutique ALO et plein de petites boutiques vintage entre autres.

Je suis rentrée faire un hug aux filles, et j'ai pris mon Uber direction JFK.


Je regardais par la fenêtre et en quelques jours seulement le paysage m'était devenu familier et j'avais l'impression de laisser une partie de moi.




 
 
 

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